Y en a combien de maîtresses officielles ont eu la chance de leur vie comme moi?
— AzénorLivre 1, espisode 48- Au fait, c'est pas dans la pièce d'à côté qu'il faut les envoyer, c'est chez Gauvain
- - Vous pouvez m'passer l'saucisson aux noisettes ?
- C'est l'quel l'saucisson aux noisettes ?
- Ben celui qu'a des p'tits morceaux d'noisettes dedans. - Heureusement qu'il y a pas d'ennemis! Mettons qu'ils se pointent, là, ils tombent sur une fine équipe! Deux mecs sur trois en train de pique-niquer dans l'herbe!
- Je comprends pas vraiment, vous êtes fidèle à qui, si vous avez pas de femme? C'est débile, cette histoire!
- - Oh c'est tout carré y'a pas une colonne, quand on veut faire un p'tit peu cossu deux trois colonnes c'est pas bien compliqué, hein ? Ca mitonne !
- Les colonnes c'est les machins qu'vous avez piqué aux Grecs nan ? - - Balèze. Mais comment ça s'passe exactement ? Ils comptent les points ? Ils les lancent sur qui les disques, enfin j'veux dire faut forcément qu'ce soit des disques ou ils peuvent balancer c'qui veulent ?
- Je connais pas le détail...
- Ah ouais... Moi j'vais faire balancer c'machin dans l'couloir, ça f'ra un peu d'air ! - - Tenez, un bon truc d'éclaireur, vous essayez de renifler une odeur de feu de bois. Ça, ça peut être leur camp.
- Moi j'ai pas bien d'odorat, hein...
- Sinon, il y a le bruit des chevaux, ça peut indiquer...
- Pareil, je suis pas bien fortiche des étagères...
- Ecoutez, si vous n'êtes pas capable de faire le moindre truc, vous n'avez qu'à passer le restant de vos jours dans un chaise à côté de la cheminé à peler des châtaignes ! Ah, et puis je me casse, j'en ai ras le pif ! - Ah ! C'est une marotte, d'aller dîner chez Gauvain, ce soir !
- - Non non non, il vous a pas traité de cheval ! C'est même pas mon ministre en plus.
- C'est qui alors ?
- C'est... prr.. C'est personne, c'est un un... connard. Asseyez-vous, je suis sûr qu'on va pouvoir trouver un accord. - - Ça gratouille, non ? Je suis pas folle !
- Ça se rapproche. Faut vraiment tendre l'oreille... - - Et si vous la ramenez, à partir de demain, vous mangez dans la pièce d'à côté
- Pourquoi à partir de demain ? Maintenant que l'idée est lancée - À force de faire frugal et de crever de faim, dès qu'ils tombent sur des mûres ou des fraises des bois, ils s'en font sauter le bide. Après, ils sont ballonnés.
- Les fourrures, la morve au nez, c'est bon. Ça annonce que l'hiver va être froid, et je vous annonce que le repas aussi
- - Quel est votre nom ?
- Allez vous faire mettre !
- Vous êtes en présence du roi Arthur ! Surveillez votre langage !
- Qu'est-c'que vous allez faire ? Me foutre au cachot ? - Oui mais c’était une guerre pour quoi ? Par exemple si c’est pour défendre les valeurs de l’église, ça c’est bien ! Là, même, vous pouvez faire preuve de cruauté ! J’vous y encourage.
- Pas un mot plus haut que l'autre. Chaleureux, familial, satiné...
- Moi, je vous le dis, je vous soupçonne d'être un gros nul. Alors faites-nous un beau sort, que je voie si vous êtes un vrai druide
- Bon. Alors, vous êtes d'accord que de temps en temps, hein, vous avez eu des petites histoires, hein?
Vous allez pas le nier, ça, des petites histoires avec des petites paysannes pas toujours très propres - - Franchement, une potion pour faire pisser bleu, ça pressait à la minute, là ?
- Ah non, mais nous, on n’est pas fixé ! On propose ça, c’qui compte c’est que ce soit un peu marrant, quoi ! Et pis pour vous, ça va vous faire rigoler un peu ! C’est pas bon d’rester enfermé dans votre cagibi à glander toute la journée. - - Dans certaines contrées lointaines, un homme choisit une femme, l'épouse et ne connaît plus qu'elle jusqu'à ce que la mort les sépare
- Oui, mais nous, ça a rien à voir, on est civilisés, on n'est pas des sauvages!