- Y commencent par apprendre à lire, comme y savent pas s’arrêter y craquent : ils apprennent à écrire, et voilà!
- La pente fatale
— Seigneur Karadoc de Vannes dit Croc— Seigneur Perceval de GallesLivre 2, espisode 29- J'ai acheté une magnifique paire de bottes mon oncle. Et comme il me manquait quelque piécettes, le Seigneur Bohort a tenu à participer.
- Je ne veux pas que l’on sache que le Roi Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde se pintent la gueule à la taverne du coin ! Alors cachez vos visages et bouclez là ! On attend que la neige s’arrête et on repart.
- Mon oncle, n'est-ce pas vous qui m'avez dit que rien ne remplaçait une véritable amitié et qu'en cas d'urgence, c'était la seule corde à laquelle on pouvait vraiment se raccrocher?
- On y voit comme à travers une pelle là-d’dans. HE, LUMIERE ! pff, bande de fainéants.
- Moi quand j’parlemente, au moins c’est pas vicelard.
- Non, mais si ça se trouve, son interprète à lui, il parle pas burgonde, non plus
- - Attendez attendez, j'réduis à mille pousses de chou, deux milles de blette, le reste en tulipe ça va ?
- Nan mais je rêve, quand j'pense que j'peux même pas blairer ça le chou !
- Bon d'accord d'accord, je coupe le chou en deux, et j'vous fais du céleri-rave bon hein, quatre petites rangées discrètes, à côté d'la mangeoire pour les cochons !
- Les cochons ? Mais quels cochons ?
- Ben les cochons ! Faut bien que j'protège les cochons hein, y a pas qu'les choux quand même non ? - - Heureusement, on s'est mis à fabriquer nous même en sourdine pour nous même quoi... sinon on s'en sortait pas.
- Ah... et vous avez pas peur des contrôles nan ?
- Ca m'effraie pas plus que ça.
- Ah oui... ben je s'rais vous j'me méfierais, surtout dans les jours qui viennent. - - Il n'y a plus de peuple aux exécutions. C'est fini, ça. Maintenant, c'est privé. Léodagan, Lancelot, père Blaise.
- Oh, bien non, j'avais choisi ma toilette, tout! Je me faisais une joie de sortir! - - Mais qu'est ce que je leur dis ?
- Vous arrêtez de leur demandez des trucs à la con, vous la fermez ! - Demain vous f'rez gaffe, hein, votre coiffure, aujourd'hui c'était un peu... hein avec ma mère faut qu'ça soit carré.
- - Ben, j’sais pas, d’habitude vous êtes systématiquement sur mon dos, à me reprocher des tas de trucs !
- Ben justement, profitez-en et tirez-vous ! - - Qu’est-ce que vous avez là Seigneur Bohort ?
- Des prunes que j’ai mis à glacer sur le rebord de la fenêtre hier soir. Vous en voulez une ?
- Oui ! Merci. J’la mangerai pendant que j’me creuse la tête pour trouver une solution aux guerres de clans et aux invasions saxonnes.
- Très bien ! Allez, courage ! - De toute façon, le Graal, que ce soit un vase, un saladier ou un service à dessert, on n'a aucune piste, alors...
- - Ah, ça y est ! Vous avez exactement le même sourire que votre père !
- Ah bon ?!
- Ouais, affiché... D'ailleurs, ça m'fait l'même euh... ouai... Ouais, arrêtez, ça devient hyper malsain. - - Qu'est-ce qu'il veut ?
- Pffff... Il dit qu'il est innocent euh...
- C'est p'têtre vrai !
- Ouai enfin, vrai ou pas vrai, quand on a un minimum d'éducation, on n'emmerde pas le monde à une heure du matin pour des problèmes personnels, point ! - Heureusement qu'il y a pas d'ennemis! Mettons qu'ils se pointent, là, ils tombent sur une fine équipe! Deux mecs sur trois en train de pique-niquer dans l'herbe!
- - Vous n'avez jamais entendu parlé des prières chrétiennes ??
- Euh... oui, je sais plus, pourquoi ?
- Eh ben vous devriez p'tet vous mettre à la page mon p'tit vieux, si vous voulez devenir chrétien vous devez vous adresser chaque soir au Dieu unique. - De toute façon, il dit tellement rien qu'on dînerait avec un tabouret, ce serait pareil
- Démon, si tu es dans ce corps, sors ou sois maudit !