Ou alors entre mon break de deux et mon break de quatre! Après y’a les loufiats qui viennent préparer le petit dèj
— Seigneur Karadoc de Vannes dit CrocLivre 2, espisode 21- - Il faut affranchir nos compagnons. Vous vous souviendrez ?
- Ben, j'crois ouais...
- Oui, 'fin en même temps c'est pas très compliqué, il faut affranchir nos compagnons.
- Bon. Faut que je parte demain c'est ça ?
- Non. Vous partez immédiatement là !
- Tout de suite ?! - Vous devriez déjà commencer par organiser le merdier qu'vous avez là dedans. Qu'est-ce que vous voulez savoir ? Allez, magnez-vous l'tronc mainenant ! Vous m'dites c'que vous voulez et vous faites un effort pour que j'pane au moins le sens de votre phrase ! Je commence à en avoir plein le dos et d'choper des maux de tête à répétition à force de jamais piger un broc de c'que vous racontez ! Alors vous reprenez d'puis l'début, avec une tournure simple et directe ou vous ramassez une tarte c'est clair ça ?!
- De toute façon, le Graal, que ce soit un vase, un saladier ou un service à dessert, on n'a aucune piste, alors...
- - Eh bien ?
- Vous allez passer pour des ...
- Pour des quoi ?
- Pour des qu'on peut pas se permettre de passer pour - - Mais c'est pas compliqué ! Quand vous voyez des gadins de douze pieds de haut plantés en rond, figurez-vous qu'ils ont pas poussé dans la nuit !
- De toutes façons, dans votre bled on peut pas faire trois pas sans tomber sur un site magique alors, s'il fallait sauter par dessus à chaque fois ! - - Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
- De quoi, la statue ?
- La statue oui, pas le mur du fond. Qu'est-ce que c'est ?
- Ben heu... une statue. - - Tant que la souris sort pas, on va pas s'coucher, c'est ça ?
- Oui. Et tant que vous parlez la souris sort pas, c'est vous dire si on est rendu. - - Qu'est-ce que je fais, j'entre ?
- A votre avis ! Mais... mais vous êtes barré non ?! Et accompagné en plus !
- C'est pas accompagné, c'est ma femme ! - - En y repensant, je me demande s’ils ne sollicitaient pas de notre part une participation pécuniaire.
- C’est ce que je me suis dit à un moment ouais, comme le montreur d’ours quand il passe avec le chapeau.
- Ouais. Si j’avais su j’aurai donné quand même.
- En tout cas c’était bien flippant. - - Ah non, non. Je suis désolé vous êtes pas pareilles !
- Heu... On a le droit de le dire à des jumelles, ça ? - - C'est à cette heure-ci qu'on mange chez vous ?
- Comment ça chez moi ? J'en sais rien on mange quand on a faim pourquoi, vous mangez à quelle heure à Tintagel ?
- A Tintagel on mange quand on l'a mérité, quand on a accompli ses commandements avec humilité et qu'on a glorifié sa famille !
- Oui... non nous on mange quand on a faim. - - Il y a des merdes d'oiseau partout par terre, chez vous. C'est parfaitement dégueulasse.
- Non, c'est moi quand je me transforme en chouette.
- De quoi? - - Ça? Je l'ai pas eu, moi, ça.
- Qu'est-ce que vous avez pas eu?
- Ben ça, la messe, le coup d'épée, tout le tralala! Moi, à mon époque, ça se faisait pas, hein - - En plus, je suis en armure complète. Si j'avais su qu'on était partis pour quatre lieues j'aurais enfilé autre chose, je vous jure !
- Mais moi j'ai bien gardé la mienne.
- Mais vous, vous êtes un débile ! Cinquante fois on vous a dit : "laissez votre armure au camp, ça va vous crever, vous allez vous faire repérer à cause du bruit" !
- Vous avez dit que moi de toute façon, je me ferai repérer, alors...
- Ouais, ça il y a des chances, oui.
- Du coup, quitte à me faire repérer, j'aime autant être en armure !
- Oui, ça se défend... - - Ouais, non mais c'est sûr... Les mecs sur le bateau, c'est pas des templiers, on est d'accord... Mais justement, je m'étais dit que ce serait pas mal de les frotter à des vrai caids, un peu. Déjà, pour que si, un jour, ils finissent en cabane, qu'ils sachent se démerder.
- Je vous ai pas demandé d'en faire des bandits, non plus !
- Des bandits... Non, des gars futés ! Enfin là, moi, j'arrête... Quand j'arrive dans un port marchand avec eux, je passe pour le roi des cons. Je peux pas me le permettre. - - Y commencent par apprendre à lire, comme y savent pas s’arrêter y craquent : ils apprennent à écrire, et voilà !
- La pente fatale. - - Ah... vous avez pas envie d'parler !
- Mais c'est pas qu'j'ai pas envie d'parler...
- Vous savez on est pas obligés d'parlez hein...
- Bah voilà, j'vous avouerais, ça m'arrange. - - Mais cet affreux soldat barbare m'a menacé de mort !
- Mais forcément, c'est un ennemi, Bohort !
- Mais ennemi ou pas ennemi, je refuse d'être menacé ! Imaginez que ça s'envenime et qu'on en vienne aux mains ! - - Et qu’est-ce qu’on va lui faire compter, maintenant, les pierres du château ?
- 16 130 ! - - Donc pour résumer, je suis souvent victime des colibris, sous-entendu des mecs qu'oublient toujours tout. Euh, non... bref tout ça pour dire que j'voudrais bien qu'on m'considère en tant que tel.
- Bon bah j'vais voir c'que j'peux faire...