- Non mais là on est en enquête pour le Graal - Dans les rades?! - Ah nan mais là c'est notre point de chute - On peut pas toujours bosser non plus - Ah non ça f'rait vulgaire! Et sans indiscrétion qu'est-ce que ça a donné cette pêche aux indices? — Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de Cornouailles — Seigneur Karadoc de Vannes dit Croc — Seigneur Perceval de Galles Livre 1, espisode 71 - Moi j'ai mis "Un fidèle destrier arrassé par la tâche". Vous m'avez jamais parlé d'un deuxième
- Mais qu'est-ce que ça peut foutre puisqu'en a un qu'est mort
- J'crois qu'on s'est mal compris là. Vous avez une idée du temps qu'il me faut pour tracer une lettre avec cette putain de plume ?! - Et on a l'droit d'se servir des pelles ?
- Heu.... Oui les pelles oui si vous voulez oui ça va. Transformez-vous en ce que vous voulez, mais n'en profitez pas pour vous vautrer sur mon plumard! - J'aime pas y aller à ce truc. Ca me gonfle ! Y'a tous les clodos du pays qui portent une barbiche et qui s'prennent pour des druides.
- Mais attendez, toutes les régions sont représentées, si vous y allez pas, il manquera que le druide de Kaamelott !
- Mais on s'en fout, on n'en a pas besoin de ça ! C'est un... c'est un genre de fête à la con, c'est en plein milieu de la forêt, on s'pèle en plus ! Ben, on vous voit jamais avec une femme. Alors, c'est vrai qu'on raconte des choses. Pas mal de choses, même.. Mais pas que vous êtes fidèle. - Qu'est-ce que je fais, j'entre ?
- A votre avis ! Mais... mais vous êtes barré non ?! Et accompagné en plus !
- C'est pas accompagné, c'est ma femme ! Je suis désolé, les textes sont très clairs là-dessus. Seuls sont Chevaliers ceux qui sont adoubés. Voilà, on y est arrivé. Tu vois, quand tu veux ? Par contre que je t'entende plus manigancer toutes tes petites salamalecs. Sinon j'te fais la totale : souffrance, torture,... Hein ? On peut y aller ! - Aaaahhhh, Arthooouuurrr !!! Arthooouuurrr !!!
- Et ben quoi ?
- Cuillèèère ! - Comment j’vais faire pour les retrouver maintenant ceux-là !
- Ça serait peut-être plus facile de retrouver un des chiens qui pue. Un royaume sans héritier, c'est la porte ouverte aux fratricides et aux assassinats de couloir - Si dans pas longtemps, vous êtes obligé de rentrer à Rome avec vos valoches comme un bouseux, là vous regretterez de pas avoir accepté notre offre !
- Mais j'ai rien à regretter ! La seule chose que j'voudrais savoir, c'est si dans deux jours, je change d'avis, est-ce que la proposition tient toujours ? Mais c’est au poil de cul, attention ! Et il faut pas le lire de travers ce bazar, parce qui parait que si on saute un mot ou qu’on bafouille, on est cramé sur place ! - Tendez, par exemple aujourd'hui ils sont pas venus ?
- Nan. Enfin si c'matin ils sont passés pour l'ouverture, ils sont rev'nus pour l'repas d'midi, puis ils ont dit qu'ils repasseraient dans l'après-midi... on les as pas vus là... Pendant une charge ennemie, on tient son poste. C'est pas le moment d'aller aux truffes - Donc, il faut distinguer les chevaliers qui vomissent et ?
- Et ceux qui sont là en patrouille, qui protègent, qui surveillent...
- Oui alors ça y a la garde pour ça, c'est pas dans la fonction des chevaliers d'faire d'la surveillance.
- Ah bon, je l'ignorais... - Eh bien! De temps en temps, vous êtes souple
- Vous, vous l'êtes jamais. Ça fait une moyenne Ah mais merde avec Pendragon ! Fallait pas lui parler comme ci fallait pas lui parler comme ça, quand on lui marchait sur le pied il vous crevait un oeil ! Moi quand on m'marche sur le pied eh ben on m'dit pardon, et puis j'répond c'est pas grave ! J'suis pas une espèce de gros taré à qui on peut jamais rien dire ! Alors foutez moi la paix avec ce con et finissez c'qu'on vous a mis dans vos assiettes ! - J'en ai déjà calmé plusieurs ! Ceux qui cherchent la merde !
- Mais combien ?
- Je ne sais pas compter
- Montrez avec vos doigts, là !
- Ah, attendez mais ça fait beaucoup plus que mes doigts ! - Et ben qu’est-ce qu’y a qui va pas ?
- Je ne sais pas si c’est la pleine lune ou quoi mais je me fais du souci.
- Du souci par rapport à quoi ?
- Ce soir, je ne sens pas que vous m’aimez.
- Parce que les autres soirs oui ?
- Ah non, pas vraiment.
- Vous voyez, vous n’avez pas de raison de vous en faire.