Mais il a pas à se plaindre! Ni ici, ni ailleurs! Y ferme juste bien sa mouille!
— Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de CornouaillesLivre 2, espisode 30- ‘tain j’ai un pivert dans la tête là c’est normal ?
- Les fourrures couvriront les chefs et les frères des chefs
Un vent glacial fera couler le nez du voyageur,
Et les anciens devront mettre les pieds dans l'eau chaude. - - Oh non ! Mais j'croyais qu'c'était réglé cette histoire moi !
- Ah bah c'est réglé hein, j'confirme ! En c'moment il range ses slibards dans ma commode ! - Je vous dis que vous faites une erreur ! J’ai dû mettre ces vêtements pour voyager incognito ! Ce ne sont pas mes vêtements ! Je suis le Roi Arthur ! Faites venir un chevalier qui pourra confirmer que c’est moi ! Parce que vous êtes en train de faire une connerie, là quand même ! Moi je serais vous j’y penserais ! Parce que, mettons que ce soit moi, et que je finisse par sortir, j’vous envoie tous aux travaux forcés, j’espère que c’est bien clair dans la tête de tout le monde, ça ! Alors que bon, vous venez, vous m’ouvrez, bon ben voilà, j’passe l’éponge, quoi. On va non plus… Allez, bon dieu, mais magnez-vous, ça pue là-dedans !
- - Moi, qu'est-ce que je fais, je vais vers lui. Sauf qu'avec l'orage mon cheval a pris peur et il s'est foutu le camp.
- Mais j'avais compris qu'il était mort votre cheval
- Lequel?
- Comment lequel?
- Combien vous en avez de chevaux?
- Un, puisque y en a un qui est mort. - - Qu'est-ce qu'on fait ? On va pas les laisser camper sur nos terres sans rien dire quand même.
- Non, en plus les burgondes, ils sont dégueulasses. Ils mangent salement et ramassent même pas leurs détritus ! - - Oh ben enfin, vous m’dîtes, vous m’dîtes : faites gaffe qu’ils aillent pas raconter partout que notre fils est un vaux rien !
- Ben oui, faites gaffe ! C’est tout ce que j’ai dit ! J’ai dit de faire gaffe !
- Et ben j’ai fait gaffe ! - - Attendez attendez, j'réduis à mille pousses de chou, deux milles de blette, le reste en tulipe ça va ?
- Nan mais je rêve, quand j'pense que j'peux même pas blairer ça le chou !
- Bon d'accord d'accord, je coupe le chou en deux, et j'vous fais du céleri-rave bon hein, quatre petites rangées discrètes, à côté d'la mangeoire pour les cochons !
- Les cochons ? Mais quels cochons ?
- Ben les cochons ! Faut bien que j'protège les cochons hein, y a pas qu'les choux quand même non ? - Interprète ! Cuillèèère !Arthooouuur ?
- - Après eux, j'en sais rien moi ! Si ils sont équidistants en même temps que nous on peux repérer le dragon par rapport à une certaine distance. Si le dragon s'éloigne on sera équidistant mais ça sera vachement moins précis et pas réciproque.
- D'accord ! En fait vous savez pas du tout ce que ça veut dire. - Bon. Alors, vous êtes d'accord que de temps en temps, hein, vous avez eu des petites histoires, hein?
Vous allez pas le nier, ça, des petites histoires avec des petites paysannes pas toujours très propres - - Mais... Qu'est-ce que c'est que cette odeur insupportable?
- C'est hier soir avec Gauvain. On s'est brûlé les poils des jambes avec une bougie.
- Mais pourquoi faire, bande de marteaux? - - Ouais, sauf que moi quand j’ai fait construire le château ils m’en ont facturés 24 500, des pierres ! Alors si c’est vrai ça veut dire que je me suis fait enfler de…
- 8 370 ! - - Bon alors qu'est-ce qu'on fait ?
- Beh, on pourrait envoyer le seigneur... Perceval.
- Vous avez rien de plus furtif ? Dans le genre discret...
- Ben non !
- Parce que là, quitte à se faire repérer, on prendrait moins de risque à faire venir un orchestre hein... - Oui mais c’était une guerre pour quoi ? Par exemple si c’est pour défendre les valeurs de l’église, ça c’est bien ! Là, même, vous pouvez faire preuve de cruauté ! J’vous y encourage.
- - Alors le chevalier, il crit au romain, "Hé ! Vous vous prenez pour le Colisé ?"...
- Oh la vache, mais c'est nul !
- Bah qu'est-ce que je vous disais ?
- Ah non non, mais vous me disiez "c'est nul", nan mais d'accord mais là c'est affligeant, y'a rien ! Essayez-en une autre pour voir. - Soyons franc Bohort, je ne sais pas ce que vous avez bouffé avant de vous mettre au plumard, mais vous m'avez tout l'air d'avoir fait ce qu'on appelle communément "un mauvais rêve"
- Je refuse d'aller me battre pour soutenir une politique d'expansion territoriale dont je ne reconnais pas la légitimité
- - Enfin, je sais pas si les deux sont vos maîtresses... Je sais qu'il y en a une que vous préférez mais j'arrive pas à les distinguer.
- Non, il y en a pas que je préfère...
- Bah, vous êtes toujours avec la même !
- Qu'est-ce que vous en savez si vous arrivez pas à les distinguer ?
- Ben... je sais pas... - C’est pas moi qui doit le lire ! C’est pour vous dire la saloperie que c’est ! Moi j’ai mon cousin, qui bosse avec des mecs qu’on chopé la peste. Et ben y’a des jours, j’me demande si ça c’est pas encore plus dangereux !