Le prestige? Allez chercher un chaudron dans une cave vous appelez ça du prestige, vous?
— Seigneur Perceval de GallesLivre 1, espisode 64- - D’accord. Et c’est depuis ce matin que vous faites des combats psychologiques vous !
- Exactement ! Parce-qu’en combat, le plus important, c’est de bien connaître ses points forts et ses points faibles.
- Nous en combat à l’épée on n’était pas les meilleurs. Mais là dedans par contre, ça carbure. - Voilà, on y est arrivé. Tu vois, quand tu veux ? Par contre que je t'entende plus manigancer toutes tes petites salamalecs. Sinon j'te fais la totale : souffrance, torture,... Hein ? On peut y aller !
- Hérétique ! Au bûcher !
- Dieu, Seigneur Dieu, si vous m'entendez, soyez témoin du fait que j'aurais tout tenté pour éviter les extrémités, tout ! Seigneur Dieu si vous êtes présent, écoutez ma prière...
- - J’sais plus, le chaudron de j’sais pas quoi. Encore un fourbi magique à aller chercher.
- Un chaudron de quoi ?
- Le chaudron de… Non j’sais plus. C’est magique. De toute façon ça va finir à la cave, alors…
- - Vous parlez quelles langues ?
- Burgonde
- Et puis ?
- 2 autres patois burgondes - Ne te mets pas en dehors du chemin de la rédemption, Satan !
- - Ouais, et qu'est-ce que c'est des Maures pour vous ?
- Bah c'est pas des mecs qui viennent du Sahara, par là-bas ?
- Ah si... Si si si si !
- Ah ouais, mais je le savais ça !
- Non non non non, mais très bien ! Parfait ! - - Les travers de porc, c'est pas mauvais mais ça ne vaut pas les côtelettes. Les côtelettes, c'est plus savoureux
- Oui, c'est pas faux
- Sans blague, vous savez pas ce que ça veut dire: savoureux ?
- Bien... évidemment que si !
- C'est côtelettes que vous ne comprenez pas ? - Démon, si tu es dans ce corps, sors ou sois maudit !
- - Qu'est-ce qu'on va faire pendant que vous partez combattre maintenant ?
- Bah rien... Asseyez-vous sur une souche et attendez qu'on revienne ! - - Vous êtes toujours collé dans les bras de ma soeur !
- Mais... je suis pas plus dans les bras de votre soeur que dans les vôtres !
- Ah si !
- Je crois pas, non... - Des torches pareilles, on devrait les mettre sous verre !
- - Si dans pas longtemps, vous êtes obligé de rentrer à Rome avec vos valoches comme un bouseux, là vous regretterez de pas avoir accepté notre offre !
- Mais j'ai rien à regretter ! La seule chose que j'voudrais savoir, c'est si dans deux jours, je change d'avis, est-ce que la proposition tient toujours ? - - Ça, c'est du plan de bataille !
- Avec ça, on peut pas perdre
- Juste une chose, la dernière fois contre les envahisseurs pictes, on avait un plan impeccable aussi. On est bien revenus la queue entre les jambes, si ma mémoire est bonne, non ? - - Arthooouuurrr ! Pas changer assiette pour fromage !
- C'est pas du burgonde ça. - À genoux, pas à genoux, c'est une chose, mais en attendant, je vous donne pas tout mon or !
- - Comment vous dites qu'il s'appelle déjà ?
- J'sais plus euh...
- Depuis combien de temps il est enfermé ?
- Prrrr... alors là euh...
- Ouai, en gros vous savez rien quoi ! - - Sire ! Les seigneurs Perceval et Karadoc sont arrivés.
- Ah ! Bah c'est pas dommage !
- Et qu'est-ce qui ramènent avec eux ? Un coffre ?
- Non.
- Mais quoi alors, des sacs remplis ? Un prisonnier ?
- Ah non, non plus.
- M'enfin ils reviennent pas les mains vides quand même, vous avez rien r'marqué ?
- Si. Ils ont plus d'chevaux. - - Y doit bien y avoir deux-trois cagoles à la taverne, mais enfin, y faut voir les engins...
- Ben d'après c'qu'on m'a dit ça vous empêche pas d'taper d'dans d'habitude ?