- Et puis alors mon petit pote si vous en tenez une qui veut vraiment se marier avec vous, rappelez-vous que c’est inespéré et sautez sur l’occasion avant qu’elle change d’avis - Ah non ça risque rien Angarade, ça fait 8 ans qu’elle poireaute, elle est toujours là. Bon elle n’a pas inventé l’eau chaude non plus — Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de Cornouailles — Seigneur Perceval de Galles Livre 1, espisode 98 - Eh bien, dès que j'ai su, vous pensez, j'ai tout de suite décidé de venir sécuriser cet accès !
- Vous savez ce qu'il y a, derrière cette porte ?
- Il faut bien que j'en choisisse une, je peux pas être partout ! Pas un mot plus haut que l'autre. Chaleureux, familial, satiné... Donc, si je comprends bien, on pourrait plus avoir plusieurs femmes en même temps - Non, Sire, il faut bien distinguer deux choses, d'un côté les chevaliers qui viennent se mettre la tête en dedans, mais ça c'est plutôt rare...
- Parce que ça arrive ??
- Ah heu Sire j'vais pas vous raconter d'conneries... ça a dû arriver qu'y en ai un... ou deux... qui vomisse son vin par terre.
- Et vous vous souvenez de qui ?
- Oh les noms moi vous savez je... - D’accord. Et c’est depuis ce matin que vous faites des combats psychologiques vous !
- Exactement ! Parce-qu’en combat, le plus important, c’est de bien connaître ses points forts et ses points faibles.
- Nous en combat à l’épée on n’était pas les meilleurs. Mais là dedans par contre, ça carbure. - Mais il est jeune, il est pas fait pour rester enfermé dans des donjons à tailler le bout de gras autour d'une table.
- S'il peut pas rester autour d'une table, il fallait pas me demander de le mettre autour de la Table Ronde! - Dites, vous croyez que j'ai que ça à foutre, de faire faire de la magie à deux corniauds ?!
- Vous êtes au service de l'armée de Kaamelott ou pas ?
- Ah parce que vous êtes l'armée de Kaamelott vous maintenant ?
- Exactement ! Et méfiez-vous, parce que dans la hiérarchie, les chevaliers, c'est avant les druides !
- Non.
- Comment non ?
- Les druides, c'est avant les chevaliers. - Aaaahhhh, Arthooouuurrr !!! Arthooouuurrr !!!
- Et ben quoi ?
- Cuillèèère ! - Il a choisi c'qu'il a pu ! J'crois qu'hier ils ont bouffé une courge pourrie au château, tout le monde était malade. Sauf Arthur parce qu'il aime pas ça, et Karadoc parce qu'il avait senti qu'elle était pourrie. Il avait pas le choix ! Il m'aurait pris moi mais j'étais en affaire.
- Vous avez conscience que vous détenez l'ordre martial le plus conséquent de toute l'histoire de l'île de Bretagne ?
- Qu'est-ce que ça veut dire "conséquent" ? La moitié de l'or tout de suite ou tout va brûler ! - Karadoc, expliquez-lui.
- C'pain là, il est cuit trop vite dans un four trop chaud, la montée à pas l'temps d'se faire et y a trop d'air dans la mie.
- Donc ?
- C'est d'la merde. Ils étaient hyper mal peigné Père, et ils se promenaient avec des chiens qui puent ! - Dites euh, on vous fait confiance ! Vous arrêtez d'réveiller tout l'monde en pleine nuit !
- Ouais non, j'suis un peu sur les nerfs en c'moment... 'Scusez moi... J'dors mal à cause de ma gangrène qui m'bouffe le pied ! - On sait même pas si on va revenir.
- C'est la guerre, ça.
- Enfin, je suis content que ça vous panique pas, déjà. - Comment vous dites que ça s'appelle, déjà?
- L'adoubement
- Encore un nom à coucher dehors
- Comment voulez-vous que ça s'appelle?
- Ils auraient pu se creuser la tronche pour trouver un autre nom. Je sais pas moi, chevaliérisation? J'vous en prie ! Euh... Est-ce que vous pouvez vous barrer, maintenant ? - L'étonnant c'est que vous n'ayez pas l'honnêté de reconnaître que j'ai habilement adapté la recette aux fruits d'saisons, et qu'ça marche parfaitement bien !
- Vous êtes un pignouf c'est tout, ça a rien à voir avec les cerises ou les châtaignes. - Comment à partir de quand ?
- Après-demain, à partir d’aujourd’hui ?
- Evidemment, pas à partir de demain ! - Non ! Ca s'appelle une licence poétique.
- Et ça change quoi ?
- Que ça veut pas forcément dire c'qu'il y a marqué. - Merci. Tenez ça c'est la recette à la farine de châtaigne, prenez l'temps d'le goûtez chez vous, vous m'direz !
- Ah mais j'le connais déjà celui-là.
- Et alors ?
- C'est d'la merde.