Entre parenthèses, j'espère que vous avez casé tout ce que vous vouliez caser car moi, j'accueillerai pas les oncles, les tantes et toute l'équipe
— Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de CornouaillesLivre 1, espisode 11- Il n'y a pas d'herbe dans la salle du trône
- - Pour tout vous dire j’ai peur que les gens finissent par se vexer.
- Ben ils se vexeront hein ! J’ai quand même autre chose à glander que penser qu’aux anniversaires ! - - J’sais plus, le chaudron de j’sais pas quoi. Encore un fourbi magique à aller chercher.
- Un chaudron de quoi ?
- Le chaudron de… Non j’sais plus. C’est magique. De toute façon ça va finir à la cave, alors…
- Ah oui. Donc, ça veut dire que dans votre tête, c'est quelque chose qui est quand même bien admis ... qui est bien, bien carré ...
- Ah bah, tourné vers là-bas, c'est sur, moi non plus j'vois rien !
- - J’ai simplement besoin de votre avis. Vous permettez que je vous pose une question ?
- Mais allez-y, je vous en prie, faites comme si j’étais réveillé. - - D'ailleurs on s'tire, on a un destin.
- On a pas l'temps d'passer la journée avec des pécores nous !
- On peut pas s'permettre d'passer pour des clodos !
- Et ben si vous voulez pas passer pour des clodos, commencez d'jà par éponger votre ardoise ! - Je vous ai déjà dit vingt fois d'arrêter de laisser traîner vos os de poulet au beau milieu des site sacrés, vous allez finir par nous attirer des emmerdements !
- - Est-ce que vous avez déjà tué ?
- Euh… Non.
- Parce que maintenant, vous savez que quand on tue, il faut demander pardon à Dieu ?
- Ah. Par contre, j’ai vendu des armes qui ont servi à tuer ! Ça compte ça ?
- J’sais pas, faudrait que je demande ! - Sire vous… vous êtes quand même un sacré souverain. Ac… accueillir d… des péquenauds qui sentent la bouse comme ça dans vot’ chapeau bah je dis château.
- - Qu’est-ce que vous avez là Seigneur Bohort ?
- Des prunes que j’ai mis à glacer sur le rebord de la fenêtre hier soir. Vous en voulez une ?
- Oui ! Merci. J’la mangerai pendant que j’me creuse la tête pour trouver une solution aux guerres de clans et aux invasions saxonnes.
- Très bien ! Allez, courage ! - - J'en ai déjà calmé plusieurs ! Ceux qui cherchent la merde !
- Mais combien ?
- Je ne sais pas compter
- Montrez avec vos doigts, là !
- Ah, attendez mais ça fait beaucoup plus que mes doigts ! - - Par contre, c'est pas génial comme nom, adouber.
- Mais j'arrête pas de le dire, moi. Il aurait du prendre chevaliérisation - - Evidemment qu'je sais ! Simplement nan c'est... ça marche pas comme ça. D'jà ça dépend du heu... comment... la façon dont c'est... déjà. Par exemple si c'est la nuit, on peut pas savoir, vous l'avez écrit la nuit votre truc ?
- Non non, j'écris pas la nuit non.
- Ben c'est ça, on peut pas savoir. - - Vous risquez d'être en sous-nombre ! Vous venez de le dire !
- Mais d'habitude, quand on est en sous-nombre, vous gardez quand même les chevaux ! - Si si si. Vous vous êtes approché de moi, vous avez délicatement saisi une coccinelle dans mes cheveux et vous m'avez demandé si c'était ma soeur.
- Malade mental, c'est votre insulte maximum, comme insulte ? Parce qu'il va falloir passer le cran au-dessus, là, quand même. Sinon, on y est encore demain. Allez !
- C'est vrai qu'il y a un petit surplus de production. Mais c'est bon, les endives. Vous les faites revenir avec une tranchette de lard.
- - Bon ben qu’est-ce qu’on fait alors ?
- Comme avec ma femme ! On y va, on écoute, et on attend qu’ça passe. Toute façon dans deux mois, ça recommence. - Je vais l'envoyer 3 mois à poil dans la forêt à bouffer des asticots et des racines! Au retour, il fera moins de poèmes!