Du temps de Pendragon… les femmes n'étaient pas admises à la table du Roi
— Dame Ygerne de TintagelLivre 2, espisode 27- Il faut franchir les compagnons
- - Vous savez, la torture, c'est pas ce que vous croyez. Quand c'est fait par un pro, il y a pas une goutte de sang.
- Le simple fait de déballer les outils, le gars, il craque
- Et s'il craque pas ?
- Alors là, c'est la boucherie - Je ne vois pas en quoi un marchand d'esclaves pourrait nous aider à nous sortir de nos problèmes pécuniaires.
- - J’ai simplement besoin de votre avis. Vous permettez que je vous pose une question ?
- Mais allez-y, je vous en prie, faites comme si j’étais réveillé. - Avec qui vous dormez demain soir ? Avec la reine, avec Azénor ou avec moi?
- Non mais c'est dingue, cette histoire! S'il a pas envie d'aller aux pendaisons, il fait ce qu'il veut, mais qu'il empêche pas les autres de s'amuser!
- Puis physiquement, bon... Sans être totalement repoussant, il y a pas non plus de quoi bousculer une charrette...
- Mais oui ! Vous dites aux gens : « Venez, vous pouvez vous plaindre au Roi ». Bah les mecs ils sont pas cons, ils viennent, ils s’plaignent. Voilà !
- - On sait pas écrire, nous, on est peinard !
- Insoupçonnables ! - - Bon allez, retournez-y vous !
- Encore nous ?
- Oui pourquoi, vous êtes fatigués ?
- Du tout, mon oncle ! Nous nous montrerons digne de cette quête ! - Même que des fois ça nous fait saigner des pieds et on continue… on continue quand même.
- C’est parce que je cherche le Graal que je suis roi, et du coup vous êtes reine. Si je cherchais pas le Graal vous seriez encore en Carmélide en train de torcher le cul des vaches dans une des fermes de votre con de père !
- Vous devriez déjà commencer par organiser le merdier qu'vous avez là dedans. Qu'est-ce que vous voulez savoir ? Allez, magnez-vous l'tronc mainenant ! Vous m'dites c'que vous voulez et vous faites un effort pour que j'pane au moins le sens de votre phrase ! Je commence à en avoir plein le dos et d'choper des maux de tête à répétition à force de jamais piger un broc de c'que vous racontez ! Alors vous reprenez d'puis l'début, avec une tournure simple et directe ou vous ramassez une tarte c'est clair ça ?!
- La femelle lièvre, c'est la hase
- À force de faire frugal et de crever de faim, dès qu'ils tombent sur des mûres ou des fraises des bois, ils s'en font sauter le bide. Après, ils sont ballonnés.
- - Et vous vous entraînez avec des saucissons ?
- Non là c’est la pause.
- Et vous vous entraînez sans épée donc ?
- Justement. On s’en sert plus nous.
- C’est ça la nouvelle technique. Tout à mains nues. Les armes c’est pourri. - - Je peux vous dire que j'ai noté chez ces garçons une grande capacité à communiquer avec autrui, ce qui est extrêmement rare, de nos jours, surtout chez les jeunes.
- Nous avons rencontré des villageois, mon oncle ! C'était très enrichissant !
- Il y en a un, il faisait un petit spectacle avec ses gencives et une baguette ; il imitait les animaux de la nature ! - Mais vous vous foutez de moi ! Il a au moins 95 ans. Il a une jambe raide. Il est tellement bigleux qu'il trouverait pas sa bite pour pisser !
- - Ecoutez, occupez-vous de vos miches, c’est moi qui vous le demande pour une fois.
- Ben oui mais là, c’est moi qui veut pas !
- Y’a pas d’équivoque ! Vous êtes un franchement un bourrin dans toutes circonstances ! - - Vous êtes toujours collé dans les bras de ma soeur !
- Mais... je suis pas plus dans les bras de votre soeur que dans les vôtres !
- Ah si !
- Je crois pas, non...