- Bon, allez-y, magniez-vous, c’est quoi le problème, exactement!
- Le problème, c’est qu’la condition paysanne, vous en avez rien à cirer!
- Mais c’est faux!
— Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de Cornouailles— GuethenocLivre 2, espisode 23- - Sire ! Les seigneurs Perceval et Karadoc sont arrivés.
- Ah ! Bah c'est pas dommage !
- Et qu'est-ce qui ramènent avec eux ? Un coffre ?
- Non.
- Mais quoi alors, des sacs remplis ? Un prisonnier ?
- Ah non, non plus.
- M'enfin ils reviennent pas les mains vides quand même, vous avez rien r'marqué ?
- Si. Ils ont plus d'chevaux. - - Ah! Je croyais que les cartes étaient fausses, faudrait savoir !
- Attendez, J'ai pas dit qu'elles étaient fausses ! Elles ne sont pas d'hier, c'est pas pareil ! - J’vous ai déjà dit que j’prête du pognon à des taux vraiment pas dégueulasse ?
- - Voilà. Et de plus vous êtes chevalier de la table ronde. Vous faites pratiquement parti de ma famille.
- Je fais partie de votre famille ! Puisque je suis votre beau-frère !
- Mais pas du tout ! Ah ben nan, si ! - - Les chefs de guerre seulement.
- Mais j'suis pas chef de guerre moi ?
- Non.
- Bah si.
- Ah non, j'vous jure que non ! - - Vous dites que vous en avez ramené combien ?
- Oh, pas énorme hein...
- Ouais non mais pas énorme combien ?
- Heu je sais plus heu... 4 ou 5 livres...
- 4 ou 5 livres ?! - - Vous parlez quelles langues ?
- Burgonde
- Et puis ?
- 2 autres patois burgondes - Ils étaient hyper mal peigné Père, et ils se promenaient avec des chiens qui puent !
- - Et vous vous entraînez avec des saucissons ?
- Non là c’est la pause.
- Et vous vous entraînez sans épée donc ?
- Justement. On s’en sert plus nous.
- C’est ça la nouvelle technique. Tout à mains nues. Les armes c’est pourri. - - Père Blaise? L'ordre du jour?
- Bien, aujourd'hui, j'ai rien. Rien?
- Comment ça, rien?
- On est une veille de pleine lune et normalement, une veille de pleine lune, c'est relâche - Et ben voilà. Vous fournissez la bouffe, et du coup, vous restez en vie.
- - Oh! Ça va un peu trop vite pour moi
- Il y a un paquet de trucs qui vont trop vite pour vous - - Arthooouuurrr ! Pas changer assiette pour fromage !
- C'est pas du burgonde ça. - - On est entre femmes. Vous avez pas remarqué que personne ne hurle ou ne casse les verres ?
- Ah voui c'est ça, vous avez raison... - - Mais... Qu'est-ce que c'est que cette odeur insupportable?
- C'est hier soir avec Gauvain. On s'est brûlé les poils des jambes avec une bougie.
- Mais pourquoi faire, bande de marteaux? - - C'est à cette heure-ci qu'on mange chez vous ?
- Comment ça chez moi ? J'en sais rien on mange quand on a faim pourquoi, vous mangez à quelle heure à Tintagel ?
- A Tintagel on mange quand on l'a mérité, quand on a accompli ses commandements avec humilité et qu'on a glorifié sa famille !
- Oui... non nous on mange quand on a faim. - Je vois pas pourquoi ça change, comme ça, d'un seul coup. Ça me tombe dessus comme une merde sur une planche
- - C'est pas de l'orage ça ?
- Non.
- Ben si !
- Non non non non, c'est... chut écoutez... voyez.
- Eh bien si !
- Non c'est... non ça c'est du... c'est autre chose mais c'est pas d'l'orage.
- Ah bon.
- Ca va bien maintenant, hein. - - Oui bon alors ?
- Du coup c'est plus des touristes qui viennent visiter la cabane, mais des croyants qui viennent en pèlerinage !
- Quelle différence ?
- Ben la thune ! Le pèlerin il est toujours ému, la présence divine et patin couffin, il compte pas l'pognon ! - Alors moi si j'peux m'permettre hein, j'vais vous dire, je s'rais vous tant qu'il fait beau, je m'taperais toute la moitié nord du pays. 'Voyez en plus vous allez passer par Stonehedge au printemps c'est magnifique. Après vous mettez un bon coup d'fouet sur l'Ecosse, hein avant qu'il neige, et après tac vous rev'nez tranquille pour finir la moitié sud, début d'l'hiver prochain.