- Bon allez, retournez-y vous!
- Encore nous?
- Oui pourquoi, vous êtes fatigués?
- Du tout, mon oncle! Nous nous montrerons digne de cette quête!
— Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de Cornouailles— Seigneur Gauvain d’Orcanie dit Le Chevalier au PancréasLivre 1, espisode 91- La fleur en bouquet faaaaanne, et jamais ne renaît !
- - Franchement moi j's'rais vous, j'me méfierais d'la mode. Un truc où il faut rester une semaine au plumard à chaque fois qu'on s'coupe, ça tiendra jamais la longueur.
- Vous croyez ?
- Mais non. Comment vous dites que ça s'appelle déjà ?
- La médecine - C'est quand même pas de bol pour lui, parce que les rares fois où il arrive à faire quelque chose de ses dix doigts, il se goure quand on lui demande son nom
- Faut retourner à Kaamelott. C'est dommage, on urait su ça avant, on serait pas partis!
- - Bon, d'accord. Dites-lui qu'on accepte les conditions
- C'est pas vrai! Vous êtes sûr ? - Mais il a pas à se plaindre ! Ni ici, ni ailleurs ! Y ferme juste bien sa mouille !
- - Celui-là derrière j'l'ai jamais vu. Ceux là là-bas c'est des habitués.
- Alors tâchez qu'ils vous reconnaissent pas.
- J'sais pas comment vous faites pour les reconnaître, ils ont tous la même tête d'alcoolos.
- Lui, j'suis pas prêt d'l'oublier. Il m'a vomi dessus. - Ils nous envoient jamais nul part, soi-disant qu'on est des manches
- - Qu'est-ce que vous racontez ? C'est pas ça, simplement, parce qu'on vous a vu de dos ! Alors on s'est dit, "qu'est-ce que c'est ? Tiens, on dirait un viking"...
- Avec la jupe et les cheveux bruns ? Vous vous foutez de moi là ! - Bohort, vous savez que je m'efforce de ne pas me fâcher, là ? Voilà une heure que vos camarade sont aux créneaux et repoussse l'ennemi pendant que vous sécurisez l'accès au stock de couvertures !
- Pas un mot plus haut que l'autre. Chaleureux, familial, satiné...
- - Et vous vous entraînez avec des saucissons ?
- Non là c’est la pause.
- Et vous vous entraînez sans épée donc ?
- Justement. On s’en sert plus nous.
- C’est ça la nouvelle technique. Tout à mains nues. Les armes c’est pourri. - C'est très bien de vouloir le mettre avec quelqu'un. Mais il faut que ce soit quelqu'un de plus mûr que lui, qui lui apprenne les ficelles.
- Si vous dites "fer à cheval", j'vous colle aux travaux forcés pendant six mois.
- - Mais, il comprend pas c'qu'il signe, il risque pas de retirer ses troupes !
- Les troupes ! Troupa, troupa, troupa, troupa..... Troupa skaïa..... - - J'suis désolé. J'voulais arriver plus tôt mais j'me suis paumé.
- Maintenant qu'vous êtes là et quand vous aurez pu faim, vous m'direz p'têtre c'qui vous amène ?
- Vous croyez qu'j'suis venu vous emmerder, c'est ça ?
- On sait jamais, vous pouvez m'surprendre. - Au bout d'un moment je suis chef de guerre moi, je suis pas là pour secouer des drapeaux et jouer de la trompette
- - Vous savez, la torture, c'est pas ce que vous croyez. Quand c'est fait par un pro, il y a pas une goutte de sang.
- Le simple fait de déballer les outils, le gars, il craque
- Et s'il craque pas ?
- Alors là, c'est la boucherie - - Qu'est-ce que vous faites là toute seule ?
- Eh ben, j'me promène, dans le château... Pourquoi c'est interdit ?!
- Non... Enfin vous n'avez quand même pas grand chose à foutre. Bref, je viens de désigner Seigneur Lancelot pour veiller sur vous pendant que je m'absente. - - Balèze. Mais comment ça s'passe exactement ? Ils comptent les points ? Ils les lancent sur qui les disques, enfin j'veux dire faut forcément qu'ce soit des disques ou ils peuvent balancer c'qui veulent ?
- Je connais pas le détail...
- Ah ouais... Moi j'vais faire balancer c'machin dans l'couloir, ça f'ra un peu d'air !