- Ben là c'est très bien. Parce que là au moins, on aura pas l'impression d'être considérés comme des gros paysans
— Le Chef MaureLivre 2, espisode 12- - Vous êtes sûr hein ? Pas d'regrets ?
- J'vous dirais bien que j'vais m'tenir à carreau, mais j'me connais, j'vais tomber sur un romain, j'vais faire cramer une grange ! - Ah nan, j'dirais pas ça, voyez, mais c'est vrai qu'le Graal tout ça... bon ben ça s'rait bien qu'ça décolle un p'tit peu c't'histoire hein...
- - Est-ce qu'ils avaient des éléphants?
- Non, non. Mais les chevaux étaient tous chelous, des trucs énormes, tous gris avec la queue plantée au milieu de la tête.
- Sire vous… vous êtes quand même un sacré souverain. Ac… accueillir d… des péquenauds qui sentent la bouse comme ça dans vot’ chapeau bah je dis château.
- - Comment vous dites qu'il s'appelle déjà ?
- J'sais plus euh...
- Depuis combien de temps il est enfermé ?
- Prrrr... alors là euh...
- Ouai, en gros vous savez rien quoi ! - - Je vous dis qu'il n'y a pas de problème, vous parlerez au roi demain matin.
- J'ose pas !
- Mais si il ne va pas vous manger.
- Mais j'ai peur qu'il m'envoie promener.
- Ah ! Par contre il va vous envoyer promener, c'est sûr. Mais vous savez moi aussi quand je lui parle il m'envoie promener. - Moi une fois, j’étais tellement raide, que j’avais l’impression de m’faire attaquer de tous les côtés. J’me défendais, j’me défendais ! En fait, j’étais dans un pâturage. J’ai tué soixante-seize chèvres.
- - Mais vous êtes complètement fou ! Vous avez failli m'ouvrir le crâne !
- Et figurez vous que ça m'aurait pas déplu ! A moins que la vue de la cervelle à vif vous fasse tomber dans les pommes ? - - Oh bah j'ai pas tout gardé pour moi j'en ai offert figurez-vous !
- A qui ?
- Ben... à vous.
- Nan vous m'avez jamais offert de pâte d'amande.
- Bon ben j'en ai pas offert qu'est-ce que ça change ?! - Faut retourner à Kaamelott. C'est dommage, on urait su ça avant, on serait pas partis!
- Quand je pense qu'on a failli gâcher un destin pareil à boire des canons
- Nan mais parce qu'en fait, il faut bien comprendre que... il faut pas le prendre au pied de la lettre, hein. Guenièvre à la blanche fesse ça veut pas forcément dire que votre femme a les fesses blanches, c'est pas...
- - Celui-là derrière j'l'ai jamais vu. Ceux là là-bas c'est des habitués.
- Alors tâchez qu'ils vous reconnaissent pas.
- J'sais pas comment vous faites pour les reconnaître, ils ont tous la même tête d'alcoolos.
- Lui, j'suis pas prêt d'l'oublier. Il m'a vomi dessus. - - Attendez, il était seul ou ils étaient plusieurs ?
- Qu’est-ce que ça change ?
- Ça change que s’ils étaient plusieurs, ça finit par un I. Mais bon ça va j'ai pas encore accordé.
- Non, il était tout seul
- Quoique lui plus l’autre… non, ils étaient plusieurs, en fait - - Nan, mais ici elles sont pas punis les femmes qui trompent leur mari.
- Ah ouais, ben si vous faites n’importe quoi la justice, on s’en sortira pas, c’est sûr. - - Moi des solutions j'en vois qu'une hein. Vous décrétez qu'la jupe à motifs est la tenue officielle de Calédonie.
- Quoi ?? Vous voulez qu'j'humilie ma terre natale pour une connerie d'armure rouillée ?!
- Ben, c'est un ordre...
- Bon, eh ben je note, la jupe tenue officielle de Calédonie. La séance peut reprendre. - Il y a des fois, vous admettrez que vous êtes hors-norme
- - Alors par contre, vous creusez où vous voulez, mais si vous tombez sur du monde qui vous d'mande c'que vous faites, vous dites surtout pas que vous bossez pour moi.
- Ah non ?
- Non parce qu'on est d'jà en bisbille avec les seigneurs de l'ouest, alors si en plus y vous voient creuser des tranchées sur leurs terres ils risquent de mal le prendre. Ok ? - - Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
- De quoi, la statue ?
- La statue oui, pas le mur du fond. Qu'est-ce que c'est ?
- Ben heu... une statue. - - Bon ben qu’est-ce qu’on fait alors ?
- Comme avec ma femme ! On y va, on écoute, et on attend qu’ça passe. Toute façon dans deux mois, ça recommence.