- Attendez, attendez, attendez, attendez. Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle histoire. Ca presse forcément à la minute? - Mais Sir, vous n’êtes pas conscient des réalités! Votre âme est noire, noire actuellement! Noire comme la vipère, noire comme le petit phacochère! Vous savez les p’tits phacochères… — Sire Arthur Roi de Bretagne dit Le Sanglier de Cornouailles — Le Répurgateur Livre 2, espisode 19 - Vous êtes sûr hein ? Pas d'regrets ?
- J'vous dirais bien que j'vais m'tenir à carreau, mais j'me connais, j'vais tomber sur un romain, j'vais faire cramer une grange ! - Oh bah j'ai pas tout gardé pour moi j'en ai offert figurez-vous !
- A qui ?
- Ben... à vous.
- Nan vous m'avez jamais offert de pâte d'amande.
- Bon ben j'en ai pas offert qu'est-ce que ça change ?! - Il y a des merdes d'oiseau partout par terre, chez vous. C'est parfaitement dégueulasse.
- Non, c'est moi quand je me transforme en chouette.
- De quoi? Moi quand j’parlemente, au moins c’est pas vicelard. - D'après ma femme, alors ça vaut c'que ça vaut, y paraîtrait qu'je ronfle.
- Et ça vous embête ?
- Bah non moi j'en ai rien à foutre, mais soi-disant qu'c'est pas supportable, qu'y a pas moyen d'fermer l'oeil et tout l'colis quoi.
- Et alors comment ça va s'goupiller vous allez faire chambre à part ?
- Mais non on va pas faire chambre à part, vous allez faire votre boulot pour une fois, vous allez utiliser la magie pour m'enlever ça ! - Non mais oh machine on doit être j'sais pas combien sur Terre là, vous allez pas m'dire qu'il s'occupe de toutes les p'tites histoires à deux ronds chaque fois qu'un micheton joint les mains et parle tout seul !
- Machine ??
- Oui nan je sais... j'ai senti en le disant, c'est un peu exagéré. - Bon ben voilà : j’ai remarqué une chose Sire, vous avez pas de Garde Royale.
- Qu’est-ce que vous appelé une Garde Royale ?
- Une troupe d’élite ! Qui s’occupe que de votre sécurité ! - Ça va ?
- Ça ne vous fait pas mal à la tête de glandouiller 24h sur 24 ?
- Attendez sire, on n’est pas en train de glander, on fait une pause !
- Une pause entre quoi et quoi sans vouloir être indiscret ? - Ils sont polis avec tout l'monde, les gens sont contents d'les savoir là... ça fait du prestige !
- Du prestige ?! Perceval et Karadoc ?? Eh ben j'comprends qu'ils passent plus de temps ici qu'à Kaamelott ! - Comment à partir de quand ?
- Après-demain, à partir d’aujourd’hui ?
- Evidemment, pas à partir de demain ! - Moi, dès que j'pars en retraite, j'vous laisse tous mes chevaux.
- Ah ça c'est drôlement gentil.
- Voilà, j'en ai deux, ils sont à vous.
- Vous en aviez pas trois ?
- Non, l'autre j'l'ai tué sans faire exprès. Bon et puis sur les deux, y a l'mien, alors j'pars avec. Il vous en reste un. Vous y f'rez gaffe hein, il a au moins 25 ans c'bourrin. Il peut crever d'un jour à l'autre. Seigneur Bohort, je commence à en avoir plein le dos de votre comportement de péteux ! Vous allez me faire le plaisir de me balancer une bonne insulte et de vous foutre en rogne une bonne fois pour toutes ! - Voyager, d’accord. Mais signer le traité !
- Le traité… J’pouvais pas prévoir qui vous reconnaîtrait pas !
- Évidemment qui m’reconnaissent pas ! Regardez-moi ça ! Pas de couronne, pas d’Excalibur, que dalle ! Moi, une fois, j’étais saoul comme cochon, je m’suis fais tatouer « j’aime le raisin de table » sur la miche droite. Et ça y est toujours ! - J'en ai déjà calmé plusieurs ! Ceux qui cherchent la merde !
- Mais combien ?
- Je ne sais pas compter
- Montrez avec vos doigts, là !
- Ah, attendez mais ça fait beaucoup plus que mes doigts ! Je peux pas lancer le sort sans ma dent de requin Premier rendez-vous ce soir. Je ne peux pas me permettre de puer du cul ! Alors s’il vous plaît comme il n’y a que vous qui êtes équipé hygiène, est-ce que vous pouvez me faire une place deux petites minutes le temps que je me récure les doigts de pieds, et puis après je vous laisse tranquille. J'estime que quand on parle tactique militaire, il faut employer des termes précis! - Qu’est-ce que vous avez là Seigneur Bohort ?
- Des prunes que j’ai mis à glacer sur le rebord de la fenêtre hier soir. Vous en voulez une ?
- Oui ! Merci. J’la mangerai pendant que j’me creuse la tête pour trouver une solution aux guerres de clans et aux invasions saxonnes.
- Très bien ! Allez, courage ! Sans vouloir la ramener, la seule différence concrète avec des briques, c'est que vous appelez ça des tartes !